Alexandre Maret, formateur à la C.R.O, mis à l’honneur dans la presse locale

Alexandre Maret, formateur à la C.R.O, mis à l’honneur dans la presse locale

Article de presse sur Alexandre MARET, arbitre Jeep élite et formateur à la Commission Régionale des Officiels de la ligue Hauts-de-France de basket:

Alexandre Maret, 32 ans, est un fidèle du club de l’US Roncq Basket depuis plus de vingt ans. Après des années sur le terrain en tant que joueur, il est parvenu à se faire une place dans le petit monde des arbitres de la plus haute division française. Rencontre.

 

Alexandre Maret a commencé le basket lorsqu’il avait une dizaine d’années. « Je passais mes journées au club, se souvient le trentenaire avec un sourire. Mes parents n’avaient pas à prendre de nounou ou à me mettre chez les grands-parents, j’étais tout le temps à la salle. Je jouais, je regardais, j’arbitrais les matchs des plus jeunes avec mes potes… »

À 13 ans, il fait ses débuts en tant qu’arbitre… et le restera pendant dix ans. Alexandre Maret arbitre au niveau départemental, tout en suivant un cursus à la fac de sport. Il est également arbitre pour les matchs universitaires. « En 2010, je m’apprêtais à arrêter car j’avais un peu fait le tour, raconte Alexandre Maret. Et puis un de mes anciens profs m’a proposé de venir arbitrer aux championnats de France universitaires… »

Pour moi, c’est une passion. Ce qui me plaît énormément c’est qu’il s’agit d’une fonction clé, où on a beaucoup de responsabilités.

Le jeune Roncquois est repéré et devient arbitre en région, puis continue à grimper progressivement les échelons. Il troque définitivement les paniers contre le sifflet en 2015 lorsqu’il atteint le plus haut niveau français et commencer à arbitrer les matchs de première division. En France, ils ne sont qu’une trentaine d’arbitres dans cette catégorie.

Passion arbitrage

« Pour moi, c’est une passion. Ce qui me plaît énormément c’est qu’il s’agit d’une fonction clé, où on a beaucoup de responsabilités, explique Alexandre Maret. J’apprécie aussi tout particulièrement d’évoluer auprès de joueurs de basket professionnels emblématiques, ce que je n’aurais pas vécu si j’étais resté un simple joueur. »

Sa mission est chronophage : le jeune homme, père de deux enfants, arbitre en moyenne quatre matchs par mois, de Paris à Antibes en passant par Le Mans. « C’est beaucoup de boulot, reconnaît Alexandre Maret. Il n’y a pas que l’arbitrage pur, il y a le travail de préparation, puis le débriefing. » L’arbitre roncquois est rémunéré à chaque mission, mais ce n’est pas comme ça qu’il gagne sa vie : il est sapeur-pompier à Villeneuve d’Ascq.

Prochaine aventure pour Alexandre Maret : un stage de travail au Kosovo. Et à la clé, peut-être, la chance de devenir un jour arbitre international.

 

Source : lavoixdunord.fr