Ludovic Puigcerber, nouvel assistant coordinateur de formation de la ligue

Ludovic Puigcerber, nouvel assistant coordinateur de formation de la ligue

Suite à l’offre d’emploi publiée en février et après plusieurs entretiens, Ludovic Puigcerber vient d’être embauché à la ligue pour renforcer l’institut de formation. Il nous accorde une interview pour parler de son parcours, de ses nouvelles responsabilités, et de sa vision sur le développement de la professionnalisation dans les clubs des Hauts-de-France .

 

Salut Ludo, peux-tu te présenter et nous en dire un peu plus sur ton parcours ?

Alors, je m’appelle Ludovic Puigcerber, j’ai 36 ans et je suis marié et père de deux enfants. J’ai commencé le basket à 12 ans, après avoir essayé plusieurs sports, un peu par hasard à Auberchicourt, dans le club d’Ostrevent Basket, et en fait c’est tout simplement devenu ma passion. Après à 18 ans, je me suis lancé dans le coaching. J’étais l’assistant de Fabien Frydryszak à Douai avec les U17 France. Cette première expérience m’a plu et j’ai donc passé l’ensemble des diplômes : l’animateur, initiateur, le CQP puis le DE-JEPS et enfin le DAVB. En parallèle, j’ai passé un master en management du sport et un DU de préparation mentale. J’ai coaché pendant 3 ans à Ronchin, avant d’être employé 4 ans à Dechy, puis j’ai passé 4 ans à Lille sur la partie amateur, et depuis 3 ans, je suis à Liévin. J’ai coaché des équipes de U13 à la Nationale 3 et j’ai été assistant de la Nationale 2 cette saison. J’ai aussi été assistant vidéo pour l’équipe de France U16 pendant 2 ans et j’ai remporté une médaille d’argent au championnat d’Europe U16 en 2019, avec un certain Victor Wembanyama dans l’équipe.

Ludovic Puigcerber (à droite) avec l’Equipe de France U16 de Victor Wembanyama (au centre)

Tu n’es pas un parfait inconnu à la ligue, tu as déjà fait plusieurs missions notamment dans le secteur de la formation des entraîneurs, c’est ça ?

Oui c’est ça. Mais pas que ! Je suis aussi intervenu sur la formation des joueurs. Quand j’étais coach U15 élite, je passais un peu de temps au Pôle Espoirs de Wattignies, jusqu’à participer à des entraînements, aux tests d’entrée ou à des sélections régionales (le TIL U14, le CIZ …). Mais effectivement sur la formation des entraîneur, j’interviens de manière ponctuelle sur certaines formations. Mais depuis 2 ans, Rémi Dussart m’a sollicité pour organiser et porter un CS du DETB sur Liévin, puis un deuxième… Et puis cette année j’ai commencé à intervenir de manière régulière sur le BPJEPS à Phalempin, puis, poussé par Jean-Michel Ly Sin Cheng (élu responsable de l’IRFBB), le projet d’une session BP sur Liévin s’est présenté et on m’a alors demandé d’en être le référent. Donc effectivement je connaissais déjà pas mal la ligue et l’IRFBB et je suis ravi d’avoir pu être embauché. En plus je connais déjà l’ensemble des membres, le fonctionnement etc.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur les nouvelles responsabilités que tu vas avoir au sein de la ligue ?

La ligue porte aujourd’hui le BPJEPS Basketball de manière autonome. Et une formation professionnelle, ça demande beaucoup de ressources et de travail administratif pour pouvoir la dispenser. C’est un peu comme devenir une école supérieur finalement. Je vais donc travailler en lien avec Rémi Dussart, Alexandra Godart et Martin Weber sur la partie administrative, l’organisation et le développement du BP et même de l’IRFBB dans son ensemble finalement. Je serai surtout le coordonnateur de la session BP de Liévin. Cela implique la création des contenus, trouver les intervenants, les salles, le suivi et l’accompagnement des stagiaires tout au long de l’année… J’aurai également d’autres missions, notamment sur le DETB ou je vais continuer à organiser et porter plusieurs CS. Mon ambition est aussi d’être porteur de nouveaux projets sur la professionnalisation des clubs, sur la formation des salariés de club ou encore le suivi et l’insertion des BP et des diplômés du DETB !

Pour toi, quels sont les enjeux de cette « professionnalisation » des clubs amateurs ?

Le mot « professionnalisation » fait souvent peur parce que dans les Hauts-de-France, nous avons toujours ou presque connu le modèle du bénévolat. Je pense que c’est très lié aux valeurs de la région. Mais derrière ce mot, le but n’est pas de se dire que les clubs doivent avoir uniquement des employés, mais déjà d’en avoir un c’est bien. Car aujourd’hui, le format du bénévolat s’essouffle et quand on est entraîneur on a tendance à faire bien plus de choses qu’entraîner. Et je pense que c’est important de pouvoir être formé à cela. L’idée est donc d’accompagner les clubs et les dirigeants à savoir comment embaucher, mais également de leur faire comprendre l’intérêt d’un salarié, ce qu’il va apporter, comment il va développer le club, comment il pourra peut-être s’auto-financer par ses actions aussi… Quand c’est bien fait, tout le monde est gagnant !